Miltøn a écrit :C’est national, et je ne sais pas de quand ça date.
Ça date de 2010 avec la réforme de la masterisation.
Avant :
CAPES : L3 au moment de l'admissibilité
Agreg : M1 au moment de l'admissibilité
Après :
CAPES : M1 MEEF au moment de l'admissibilité, M2 MEEF à la fin de l'année de stage (s'il n'est pas obtenu, prolongation du stage d'un an) OU M2 au moment de l'admissibilité
Agreg : M2 au moment de l'admissibilité
La volonté affiché par le gouvernement de l'époque était que tous les enseignants (certifiés et agrégés) aient un master.
Notez aussi qu'il existe des subtilités :
1) tout certifié peut passer l'agrégation externe sans condition de diplôme
2) plus généralement, cela fonctionne pour tout fonctionnaire de catégorie A
3) tout père ou mère de trois enfants est exempté de condition de diplôme, idem pour les sportifs de haut niveau
Pafnouti42 a écrit :Miltøn a écrit :C’est donc un sacré renversement de situation, que je peine à expliquer puisque les exercices tombant à l’agreg sont au pire de niveau L3…
C'est justifié comment dans les textes officiels ?
Par le niveau des candidats. Pour 467 postes à pourvoir cette année, seuls 304 l'ont été faute de candidats avec un niveau suffisant. Bien maîtriser le programme de prépa/licence (et avoir quelques connaissances sur le reste) assure quasiment l'agrégation aujourd'hui. Après pour l'avoir avec un bon rang, c'est plus difficile bien sûr : pour bien se rendre compte, dîtes-vous que le 100ème est dans les alentours de 10-11/20. Il y a donc deux tiers des admis sur seulement 2-3 points (entre 8 et 11). Après, ça monte exponentiellement.